Week-end rétrospective Claude Chabrol

Le temps d’un week-end animé par Martin Vagnoni (enseignant et membre de la rédaction du site Culturopoing), le Cinéma Apollo met à l’honneur Claude Chabrol, en proposant un cycle de trois films et un documentaire.

« Figure incontournable du paysage cinématographique pendant un demi-siècle, Claude Chabrol (1930-2010) n’en demeure pas moins un cinéaste encore mal connu, réduit parfois à quelques formules rebattues, inaptes à cerner une filmographie pléthorique de près de soixante long-métrages. D’abord associé à la Nouvelle Vague, plus tard scrutateur implacable de la France Pompidolienne, artiste infatigable, fidèle à une « famille de cinéma », personnalité médiatique, il possède tout à la fois les caractéristiques de l’artisan et du maître. Il est surtout l’auteur d’une oeuvre passionnante, et donc à redécouvrir sans cesse. »
Martin Vagnoni
le beau serge
France, 1958, 1h35
Avec Gérard Blain, Bernadette Lafont, Jean-Claude Brialy
Après une longue absence d’une dizaine d’années, François revient dans son village d’origine. Mais une fois sur place, bien des choses ont changé : l’ambiance amicale a disparu, son ami Serge est devenu alcoolique. François va tenter de le sortir de cet enfer…
Samedi 13 décembre à 17h30
À 20h, À l’entracte : apportez votre encas, on vous offre la boisson

juste avant la nuit
France, 1971, 1h46
Avec Michel Bouquet, Stéphane Audran, François Périer
Charles, un père de famille et chef d’entreprise, trompe sa femme Hélène avec Laura… qui est la femme de son meilleur ami François. Les deux amants se retrouvent dans un hôtel parisien, où Laura pousse Charles à des jeux pervers. Un jour, alors qu’elle lui demande de faire semblant de la tuer, il l’étrangle pour de bon…
Samedi 13 décembre à 20h30
chabrol, l’anticonformiste
de Cécile Maistre-Chabrol
France, 2023, 1h, documentaire
Claude Chabrol laisse derrière lui une abondante et hétéroclite filmographie, mais aussi l’image d’un bon vivant et d’un libre penseur impertinent. Une énigme demeure pourtant : comment a-t-il réussi à faire 58 films en 50 ans ? De nombreux extraits de ses films, incontournables ou moins connus, et des témoignages de ceux qui participèrent à son cinéma, complices et acteurs fétiches, illustrent ce film, racontée par Cécile, sa fille adoptive, qui fut aussi sa collaboratrice pendant de nombreuses années.
Dimanche 14 décembre à 16h30
que la bête meure
France, 1969, 1h53
Avec Michel Duchaussoy, Caroline Cellier, Jean Yanne
Alors qu’il revenait de pêcher au bord de la plage, un enfant est renversé par une voiture. Le conducteur ne s’arrête pas et disparaît au croisement du village. Le père de l’enfant, un écrivain, n’a plus qu’un seul but : la vengeance. Comme la police ne trouve rien, il va mener sa propre enquête…
Dimanche 14 décembre à 18h15

