L’athlète, plus grand médaillé de l’histoire de l’olympisme français, vient exceptionnellement à Châteauroux, ville olympique, dans un projet destiné aux passionnés de sport et de nature. Martin Fourcade a gagné partout, surtout là où l’adversité était la plus rude, l’attente la plus grande et la victoire la plus belle aux Jeux Olympiques. Le champion de biathlon est encore là où
nul ne l’attend sur scène.

Dans cette performance de hors-piste assumé, le sportif se livre avec émotion et sincérité. Martin souhaite parler de sa passion, mais d’une manière sensible et émouvante, à travers des récits intimes. Des Pyrénées au Vercors, de ses premiers pas sur les skis à l’instar de son grand frère Simon, à la consécration, il relate sa carrière avec ses joies et ses peines.

Il raconte des moments forts comme celui de sa première médaille aux jo de Vancouver où il aperçoit son frère en larmes de ne pas être sur le podium. Un moment intense entre une légende et son public, où l’on ressent sa personnalité profondément humaine.

(Ré)écoutez Martin Fourcade au micro de RCF en Berry

portrait chinois de Martin Fourcade

Si vous étiez un mot ? « Curiosité », ça aide à connaître tous les mots que l’on ne connaît pas !

Si vous étiez un art ? Le sport c’est un art ?
Si vous étiez une année ? 1988 mon année de naissance.
Si vous étiez un indispensable des sportifs ? La motivation !

Si vous étiez un espace naturel ? La montagne.

Si vous étiez un mantra ? Dans la vie tout n’est pas noir ou blanc. Ça c’est une cible de biathlon !

Presse

« Jeudi 9 novembre, la grande salle du Théâtre du Rond-Point est pleine à craquer. Parmi les spectateurs, Claude Lelouch et une foule d’anonymes. Certains n’ont sans doute jamais poussé la porte d’un théâtre. D’autres n’ont peut-être jamais vu une course de Martin Fourcade. (…)

Fourcade raconte sa vie et sa carrière d’athlète de haut niveau. Sans les glorifier ni les banaliser. Les trente heures d’entraînement par semaine. L’obsession de la gagne. La routine. La pression médiatique. L’effondrement en 2019 et le come-back en 2020. S’il a profité d’une prédisposition hors norme – 24 battements de cœur par minute, son
« don de super-héros », Fourcade n’a pas laissé grand-chose au hasard.

L’athlète ne se prend pas pour un acteur, mais les planches ne lui font pas peur. Ni images d’archives ni extraits de course pour lui servir de béquilles. La scène est son domaine.

Elle lui permet de retarder cette petite mort qu’est la retraite d’un sportif. Le lendemain de la dernière représentation, Fourcade, 35 ans et père de trois enfants qu’il a enfin le temps de voir grandir, commencera le premier jour du reste de sa vie. »
Etienne Sorin – Le Figaro

 

« Quand il apprend l’existence de cet étrange projet, à la fin de ­l’année 2020, le directeur de la scène nationale de Grenoble, Arnaud Meunier, décide d’aller se faire une idée par lui-même et d’inviter à dîner Martin Fourcade. Le repas s’éternise jusque tard dans la nuit. « J’ai compris que son but n’était pas de glorifier sa carrière sportive mais d’entrer dans la complexité humaine d’un sportif de haut niveau. »

Arnaud Meunier sonde plusieurs théâtres partenaires qui pourraient être de la partie et réussit à convaincre un théâtre parisien de le programmer pendant trois mois. Il annonce la très bonne nouvelle à Fourcade. Qui lui répond sans même lui donner le temps de terminer sa phrase : « Mais ce n’est pas du tout ce que je veux faire. » Lui, il veut une tournée en hiver de quinze dates et pas une de plus. Avec une liste de villes définies. Pour être réussis, les au revoir ne doivent pas s’éterniser. Arnaud Meunier comprend qu’il n’a plus grand-chose à négocier. » Grégoire Biseau – Le Monde

 

« « J’avoue des failles ou des traits de caractères nécessaires pour être un grand champion mais dont on est moins fier, poursuit-il (Martin Fourcade). L’égoïsme par exemple, ça fait partie de moi et ça m’a amené là où je suis. Dans ce spectacle, je veux montrer aussi ce qui se passe derrière la photo. » […]

« On ne devient pas acteur en deux semaines. Il faut que Martin soit lui-même. Je préfère que ce soit un peu fragile mais vrai, plutôt que vernissé et artificiel (note Arnaud Meunier, directeur de la MC2, la maison de la culture de Grenoble). »

[…] Il se produira seize fois sur scène, qu’il égrainera à travers la France jusqu’au 22 mars à Bordeaux. Il aurait pu en faire beaucoup plus, a même refusé de rester trois mois à Paris. « J’ai une vie à côté, de famille avec trois enfants, les Jeux de Paris 2024 dans lesquels je suis impliqué, mes partenaires aussi… Je ne vais pas me lancer dans une tournée de 300 dates. » (indique Martin Fourcade) ». Sylvain Merle – Le Parisien

Distribution

Mise en scène : Matthieu Cruciani
Avec Martin Fourcade
Texte : Martin Fourcade et Sébastien Deurdilly
Dramaturgie :
Parelle Gervasoni
Scénographie :
Nicolas Marie
Lumière :
Anne Vaglio
Son :
Sylvain Jacques

Production

Production : MC2 : Maison de la Culture de Grenoble – Scène nationale
Coproduction :
Comédie de Colmar – Centre dramatique national Grand Est Alsace

Complet

Dates et horaires

Durée

  • Durée 1h20

Tarif

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