Olive Mariotte Perrusson, compositrice multi- instrumentiste, a grandi ballottée dans des camions de tournée de la scène actuelle et jazz (Rovski, Les Enfants d’Icare…). Dès son adolescence, elle joue et chante dans de nombreux groupes.
Mariotte est son deuxième prénom, hérité de l’héroïne de la BD
Les Compagnons du Crépuscule de François Bourgeon. Elle s’est inspirée de ce personnage, femme farouche, différente et puissante, évoluant dans un univers violent et fantastique. Ses textes engagés et oniriques incarnent ainsi la différence, l’insubordination, la tolérance, la résilience. Mariotte chante majoritairement en français, rompant avec les codes, en mariant ses textes à des arrangements hybrides, s’inspirant du rock (PJ Harvey), de la chanson actuelle (Dominique A, Camille), des divas Africaines (Oumou Sangaré, Oum Kalthoum), de la folk (Jesca Hoop) ou des guitares subsahariennes (Ali Farka Touré)… C’est avec cette liberté totale
que Mariotte se fait intemporelle et inclassable.

Découvrez Mariotte en interview

Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?
J’ai commencé la musique au conservatoire par le clavecin, le chant et le violon alto. Mes parents jouaient dans un groupe de punk quand j’étais petite et je partais en tournée avec eux, ça m’a donné des envies d’évasion et j’ai moi- même suivi une voie alternative mal- gré ma formation académique. J’ai joué dans de nombreux groupes en tant qu’altiste, guitariste et choriste, j’ai côtoyé le milieu du jazz et du rock. J’ai commencé à écrire mes propres chansons à l’adolescence, mais il m’a fallu du temps avant d’assumer la di- rection d’un projet personnel. Cette concrétisation est venue d’une forte envie de liberté, je suis heureuse d’écrire mes textes mais aussi d’arranger et de produire entièrement ma musique en toute indépendance.

Quelle est l’histoire de votre nom de scène ?
Mariotte est mon deuxième prénom. J’ai toujours eu l’intuition qu’il allait me servir un jour ! Mes parents étaient fans de la BD Les Compagnons du Crépuscule de Bourgeon dont Mariotte est l’héroïne. C’est une femme farouche qui se débrouille seule et se bat pour survivre en pleine guerre de Cent ans dans un monde assez fantastique. Son caractère et son indépendance font écho à certains épisodes de ma propre vie, sans parler du fait qu’elle a des taches de rousseur comme moi. L’idée de me créer un alias à la fois proche de mon état civil et pourtant né d’une fiction m’a plu. C’est exactement ce à quoi sert la scène, forcer le trait de la réalité pour créer des passerelles. Je n’aurais pas imaginé choisir un autre nom de scène.

Comment décririez-vous votre musique ?
C’est une musique très hybride, électrique, poétique et intime, avec une certaine appétence pour le groove.

Quelles sont vos inspirations ?
Ado j’écoutais surtout du rock, beau- coup de Nirvana, Led Zeppelin, PJ Harvey, et du punk comme Fugazi. Aussi beaucoup de folk rock comme Jesca Hoop, Juana Molina…
J’ai aussi écouté énormément de musiques africaines, surtout subsaharienne. On peut citer Tinariwen, Ali Farka Touré, Oumou Sangaré, Mdou Moctar… Je suis aussi une fan de musique traditionnelle indienne. Je n’ai jamais beaucoup écouté de chanson française.

Que diriez-vous à nos spectateurs pour les inviter à venir vous écouter le 20 janvier au Café d’Équinoxe ?
Vous découvrirez un univers singulier et vous ferez un joli petit voyage ! Je serai accompagnée de deux superbes musiciennes, Marine Flèche à la batterie et Soa Ravaloson à la basse et aux chœurs.

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  • Durée 1h

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